La multiplication des crises (Covid, guerre en Ukraine…) et le contexte macro économique génèrent des tensions importantes sur les budgets des ménages. L’inflation généralisée, ainsi que la hausse des coûts de l’énergie induisent une réduction substantielle du reste à vivre. Le coût de l’énergie se traduit par des augmentations significatives des lignes de charges et des niveaux de régularisation, des arbitrages entre des besoins primaires : logement, alimentation, dépenses contraintes et incompressibles.
De manière générale, cette situation entraîne une paupérisation des locataires, mais aussi des demandeurs de logement de plus en plus précaires. Les bailleurs doivent ainsi faire face à des niveaux d’impayé qui progressent constamment, et qui mettent en risque leurs équilibres, eux même fragilisés.
Là où l’impayé était une situation d'exception, cela devient un mode de gestion du budget et de la trésorerie des ménages. En plus des historiques évolutions de situations, s’ajoute toute une panoplie de nouveaux impayés :
- Des “petits” impayés qui finissent généralement par se résorber
- Des impayés saisonniers
- Des impayés liés aux rappels de charges